lundi 14 septembre 2015

Lundi 14 septembre - Histoire - Lecture historique des mémoires de la Seconde Guerre mondaile


Revue de presse : Carl de Gentile - 14

Travail demandé

Travail introductif: travail à la maison sur les notions d’histoire et de mémoire et écoute des mp3 d’Enzo Traverso

Travail sur la conférence d'Enzo Traverso, les notions d'Histoire, de mémoire et leurs rapports
Consignes : Travail de fichage et retranscription
Vous allez individuellement écouter chaque partie de la conférence d'Enzo Traverso.
Ensuite, par groupe, après vous être réparti l'ensemble des parties de la séquence, vous allez les retranscrire.

Introduction
Qu’est-ce que l’histoire ? Quel rapport entre histoire et mémoire ?
La mémoire comme processus

Quelques exemples de mémoires
Questions - Réponses (écouté facultative)

THEME ANNUEL - REGARDS HISTORIQUES SUR LE MONDE ACTUEL
THEME 1 - Le rapport des sociétés à leur passé

Séquence: Les mémoires : lecture historique - Etude : l'historien et les mémoires de la Seconde Guerre mondiale

Séance 1 - histoire, mémoires, rapports entre histoire et mémoire et rôles de l'historien

- Accroche - lecture introduction page 16
- Vérification et reprise du travail demandé  

Cours magistral
- Importance de la question en France et pourquoi cette "obsession de la mémoire" ?
- Evolution de la discipline historique depuis Hérodote et des écoles historiques françaises depuis le XIXème siècle


Cours dialogué

- Définition référencée de mémoire, histoire et de leurs relations et rapports

Définir la mémoire

« La mémoire est la vie, toujours portée par des groupes vivants et, à ce titre, elle est en évolution permanente, ouverte à la dialectique du souvenir et de l’amnésie, inconsciente de ses déformations successives, vulnérable à toutes les utilisations et manipulations, susceptible de longues latences et de soudaines revitalisations. »
Nora, Pierre, « Entre Mémoire et Histoire. La problématique des lieux », Les lieux de mémoire, 1, La République, / dir. Pierre Nora, Paris, NRF/Gallimard,  1984, Bibliothèque illustrée des histoires, p. XIX-XX.
« La mémoire est un ensemble de souvenirs individuels et de représentations collectives du passé. »
Enzo Traverso, L’histoire comme champ de bataille, la Découverte, 2011


« la mémoire se définit soit par ce qu’elle rejette (soit parce qu’elle le juge insignifiant, soit parce qu’elle n’en veut pas), autant que ce qu’elle retient. Elle se définit aussi par sa capacité de recours au symbolique et par son aptitude à créer des mythes. »
Joutard, Philippe, Quand les mémoires déstabilisent l’école / dir. Sophie Ernst, INRP, 2008


La mémoire est l’aptitude à se souvenir et aussi à structurer les récits du passé.


Définir l’histoire

« L’histoire, quant à elle, est un discours critique sur le passé : une reconstitution des faits et des événements écoulés visant leur examen contextuel et leur interprétation. »
Traverso, Enzo, L’histoire comme champ de bataille, la Découverte, 2011
« L’histoire est la reconstruction toujours problématique et incomplète de ce qui n’est plus. »
Nora, Pierre, « Entre Mémoire et Histoire. La problématique des lieux », Les lieux de mémoire, 1, La République, / dir. Pierre Nora, Paris, NRF/Gallimard,  1984, Bibliothèque illustrée des histoires, p. XIX-XX.

Mémoire et Histoire sont distinctes mais en relation :
« Se concevant comme un récit objectif du passé élaboré selon des règles, l’histoire s’est émancipée de la mémoire, tantôt en la rejetant comme un obstacle (les souvenirs éphémères et trompeurs [...]), tantôt en lui attribuant un statut de source susceptible d’être exploitée avec la rigueur et la distance critique propre à tout travail scientifique. La mémoire est donc ainsi devenue un des nombreux chantiers de l’historien ; l’étude de la mémoire collective s’est progressivement constituée en véritable discipline historique »
Traverso, Enzo, L’histoire comme champ de bataille, La découverte, 2011

- Définition en conséquence du rôle de l'historien, des dimensions professionnelles et scientifiques de sa fonction,de son inscription dans le monde et la société, de sa responsabilité et de sa fonction sociales.

Qu'est ce que la mémoire collective ?
 
On peut distinguer différentes composantes de la mémoire collective :

-la mémoire officielle (d’Etat), celle des commémorations, qui glorifie, mythifie,... occulte ;

-la mémoire des groupes (des partis, des syndicats, des associations...) ;

-la mémoire savante, celle des historiens pour ce qui nous concerne ;

-la mémoire publique ou diffuse, « enjeu fondamental des porteurs des autres mémoires, qui font tout pour la solliciter, l’influencer et la conquérir » (Robert Franck, La bouche de la vérité. La mémoire et l’histoire, communication de l’IHTP).


Qu'est ce qu'être historien ?

"Le rôle de l’historien n’est pas seulement de distinguer la mémoire de l’histoire, de séparer le vrai du faux, mais de faire de cette mémoire un objet d’histoire, de s’interroger sur l’usage du faux comme du vrai et sur le sens que les acteurs veulent ainsi donner au passé et leur passé (…) La proximité de nécessité ou de sympathie, aussi forte soit-elle, ne peut en aucune façon servir à confondre les terrains et à escamoter les distances. Il ne s’agit pas de légitimer ce qui est maintenant, mais de pouvoir témoigner de ce qui a été, et de la façon dont cela était. Conservateur de mémoire, l’historien se trouve chargé de préserver ce qu’il doit par ailleurs décaper et démythifier. Il est et doit être, tout à la fois, un sauve-mémoire et un trouble-mémoire… 

Pierre Laborie, « Historiens sous haute surveillance », 1994,  Esprit, n° 198, 48

L’historien identifie des moments clés pour délimiter des périodes, des ruptures = périodisation.

L’historien contextualise pour expliquer et examine la place que ces mémoires prennent dans l’opinion publique et dans les discours = contextualisation

L’historien identifie, classe, analyse les différentes mémoires. L’historien confronte les mémoires et les témoignages aux faits, aux sources selon un méthode scientifique, rationnelle, objectivée, rigoureuse et vérifiable.

La démarche de l’historien, quant à elle, est déterminée par une volonté d’objectivité et elle relève d’un processus de vérité, même si celle-ci est contingente et provisoire, relative aux sources, aux temps et à la posture de l’historien.

Comme telle, elle contient la possibilité de son évolution, voire de sa réfutation. C’est à cette condition qu’elle est scientifique.

L'historien a alors un rôle social (cf article Historiographies Concepts et débats, rôle social de l'historien).
Une approche contemporaine du rôle, de l'utilité et des fonctions de l'historien aujourd'hui : 

Lire les pages 6 à 11 du numéro d'Historia de septembre 2015 sur le rôle et la fonction de l'historien aujourd'hui



Les rapports entre mémoire et Histoire:

Mémoire et Histoire sont distinctes mais en relation; l'approche de la mémoire par l'histoire nécessite une certaine mesure et impose d'en connaître les limites.

« Se concevant comme un récit objectif du passé élaboré selon des règles, l’histoire s’est émancipée de la mémoire, tantôt en la rejetant comme un obstacle (les souvenirs éphémères et trompeurs [...]), tantôt en lui attribuant un statut de source susceptible d’être exploitée avec la rigueur et la distance critique propre à tout travail scientifique. La mémoire est donc ainsi devenue un des nombreux chantiers de l’historien ; l’étude de la mémoire collective s’est progressivement constituée en véritable discipline historique »


Traverso, Enzo, L’histoire comme champ de bataille, La découverte, 2011

«
La mémoire se définit soit par ce qu’elle rejette (soit parce qu’elle le juge insignifiant, soit parce qu’elle n’en veut pas), autant que ce qu’elle retient. Elle se définit aussi par sa capacité de recours au symbolique et par son aptitude à créer des mythes. »

Joutard, Philippe, Quand les mémoires déstabilisent l’école, INRP, 2008

Henry Rousso propose de définir l'histoire de la mémoire comme
«l’étude de l’évolution des représentations du passé, entendues comme des faits politiques, culturels ou sociaux ».

Pierre Nora dans Les Lieux de mémoire, on étudie «
non pas les événements pour eux-mêmes, mais leur construction dans le temps, l’effacement et la résurgence de leurs significations; non le passé tel qu’il s’est passé, mais ses réemplois successifs ».



Alors que la mémoire s’emploie à sacraliser le passé, à lui donner une cohérence mythique, à construire une identité, l’histoire tend à le décortiquer, à démythifier, à le rendre intelligible. Faire témoigner, c’est donc travailler avec la mémoire pour faire de l’histoire.

Mémoire et Histoire sont deux représentations différentes du passé.
La mémoire tire sa force des sentiments qu’elle mobilise : elle installe le souvenir dans l’affectif, voire le mythe et le sacré. Ouverte à la dialectique de l’amnésie et du souvenir, guère consciente de ses enrichissements et déformations successifs, elle est en évolution permanente et susceptible de longues latences et de soudaines revitalisations.
Les mémoires individuelles, les mémoires de groupes — qui constituent l’élément militant et moteur de la mémoire collective —, ont parfois mis en doute la mémoire nationale institutionnelle ou mémoire officielle telle qu’elle était véhiculée par l’enseignement et les commémorations officielles.

L’histoire est une reconstruction savante et incomplète du passé mais qui se veut objective. L’histoire est volonté de comprendre, mise en récit problématisée, transformation en pensé de ce qui est ordinairement de l’ordre du vécu affectif et émotionnel ou du système de représentations.


La question du témoignage en Histoire

L'ère du témoin, Annette Wieworka 


http://www.fayard.fr/lere-du-temoin-9782818503003

http://artic.ac-besancon.fr/lp_lettres/groupedetravail/temoignage/part1reflexionsliminaires.htmµ

Séance 2 – Les mémoires de la Résistance (1944 à 2015): la mémoire dominante ?


Cours magistral: Les enjeux des mémoires de la Seconde Guerre mondiale




Accroches: "La marée, en se retirant, découvre [...] le corps bouleversé de la France..."

De Gaulle esquisse ainsi, dans ses Mémoires de guerre, le portrait d’une France désorientée, disloquée, prisonnière de son passé en 1945.

"Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre."Winston Churchill

"Il est bon qu'une nation soit assez forte de tradition et d'honneur pour trouver le courage de dénoncer ses propres erreurs. Mais elle ne doit pas oublier les raisons qu'elle peut avoir encore de s'estimer elle-même."

Albert Camus, repris par Olivier Wieworka, La Mémoire désunie, le souvenir politique des années sombres, de la Libération à nos jours, Le Seuil, Points Histoire, 2010

"La mémoire de la Seconde Guerre mondiale apparaît comme une mémoire fragmentée, conflictuelle et politisée."

Olivier Wieworka, La Mémoire désunie, le souvenir politique des années sombres, de la Libération à nos jours, Le Seuil, Points Histoire, 2010

"Voir dans l'unité de la Résistance, le moyen capital du combat pour l'unité de la nation, c'était peut-être affirmer ce qu'on a depuis appelé le gaullisme."

André Malraux, discours prononce lors du transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon le 19 décembre 1964


Pourquoi cette “obsession de la mémoire” ?

À partir des années 1970, « obsession de la mémoire » (Philippe Joutard), en raison de la modernisation accélérée et traumatique de 1958 à 1973 - la plus profonde transformation socio-économique de toute l'histoire millénaire de la France : La Fin des paysans (1967, sociologue Henri Mendras) et de l'empire colonial ; progrès de la déchristianisation ; « massification » de l'enseignement ; triomphes de l'automobile et de l'autoroute, de la télévision, des supermarchés et des grands ensembles/lotissements en béton ; mai 1968 et le relativisme moral conquérant ; immigration africaine, etc. 
Plus la société est coupée de son passé, plus elle ressent, alors, une sorte de fièvre patrimoniale, mémorielle et commémorative. Dans les années 1990, alors que l'identité française semble de plus en plus difficile à définir (la France est-elle encore un pays « chrétien » et « blanc » comme pouvait la définir le général De Gaulle ?), affirmation d'un « Devoir de mémoire » (célébrations officielles afin d'entretenir le souvenir des souffrances endurées par certaines catégories de la population) et inflation des « lois mémorielles » (le législateur définit une vérité historique officielle : on punit dorénavant des pensées - supposées - et non des actes avérés). L’historien, qui ne peut se couper de la demande sociale, éprouve alors des difficultés croissantes à se tenir à distance dans les « guerres de mémoires » (Seconde guerre mondiale, guerre de Vendée, guerre d'Algérie, etc.).

Le rôle et la construction de la mémoire dans la société française, à quoi sert-elle ?  

– se souvenir de ce qui n’existe plus ;
– donner une certaine représentation du passé ;
– créer ou souder une identité collective.

« la mémoire se définit soit par ce qu’elle rejette (soit parce qu’elle le juge insignifiant, soit parce qu’elle n’en veut pas), autant que ce qu’elle retient. Elle se définit aussi par sa capacité de recours au symbolique et par son aptitude à créer des mythes. »

Philippe Joutard, Quand les mémoires déstabilisent l’école / dir. Sophie Ernst, INRP, 2008

Qui s’en sert ?  

– L’Etat ;
– Les groupes mémoriels ; en particulier, les communautés minoritaires (ethniques, religieuses, sexuelles, politiques, culturelles...).
Dans quel(s) but(s) ? :
– Conforter l’idée de Nation ;
– Réconcilier la population après une période de déchirements ; 
– Soutenir les revendications de reconnaissance d’un groupe. 

Le devoir de mémoire par Henry Rousso
http://www.slate.fr/story/119383/itineraires-memoire-historien-henri-rousso

Face à la mémoire, Henry Rousso
https://clio-cr.clionautes.org/face-au-passe-essais-sur-la-memoire-contemporaine.html

 
Cours en autonomie: Les élèves sont organisés par groupes et se répartissent les questions en vue de recomposer les réponses obtenues en un texte structuré dont le plan est donné. Les réponses sont rédigées et une réponse finale rédigée est donnée par groupe en vue d’un partage.


- Quelle mémoire domine en France durant la période 1944-1969 ? Pourquoi cette mémoire domine-t-elle ? Qui en est porteur et l'impose ? Comment s'impose-t-elle ? (1 page 80, 4 page 87 et pages 82-83, A page 86)
- Quelle idée centrale impose cette mémoire dominante ? Qu'occulte-t-elle et quels problèmes cette mémoire dominante pose-t-elle ? (Page 86)

- Comment évolue la mémoire de la résistance après 1970 (page 92, 5 page 93) ?



Plan à suivre pour produire une réponse rédigée : (pas d’introduction ni de conclusion exigées)



I) Les mémoires de la Seconde Guerre mondiale en France de 1944 à 1969 : la mémoire dominante de la Résistance et du résistancialisme


II) Les mémoires de la résistance remises en cause : l’affirmation des mémoires de l’Occupation et du génocide juif et tzigane


Cours dialogué - Reprise


I) Les mémoires de la Seconde Guerre mondiale en France de 1944 à 1969 : la mémoire dominante de la Résistance et du résistancialisme

Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, France divisée et meurtrie. triomphe du Résistancialisme (Henry Rousso): image d’une France combattante, héroïque et résistance pour éviter la guerre civile après guerre


Course à l’unité patriotique et volonté de restaurer l’unité nationale sous de Gaulle, chef de la France libre et participation au GPRF (gouvernement provisoire de République Française) = idée que Vichy n’est pas la France


Fondé sur le culte de la Résistance, mémoire mythifiée : appuyée sur témoignages des acteurs de la résistance, seuls entendus et mis en avant par le pouvoir politique gaullien et ses successeurs : c'est le résistancialisme (Henry Rousso, définition page 86)

Comment ?

- Hommages publics rendus aux soldats tombés, aux résistants , à Jean Moulin (entrée au Panthéon)


- Mémoriaux, édifices avec l’idée de Lieux de mémoire (Pierre Nora) : Croix de Lorraine, Mont Valérien (inauguré le 18 juin 1960 montrant l)…= monumentalisation de la mémoire et instrumentalisation par la IVeme république et la Ve République, notamment sous De Gaulle avec l’aide de Malraux


- Discours publics, anniversaires et commémoration + utilisation du cinéma français d’après guerre pour célébrer la Résistance (La Grande Vadrouille, La Bataille du rail de René Clément)





Objectifs: amnésie et oubli volontaire de la guerre, de ses ruptures et trahisons + occultation et déni de l'Occupation et de l'absence de résistance française
+ Réhabilitation du régime vychiste par l’historien Robert Aron (double jeu pétainiste, “le glaive et le bouclier” pour De Gaulle et Pétain, les deux faces d’une même résistance à l’intérieur et à l’extérieur)


- lois d’amnistie (1947, 1951 et 1953)= l’épuration est symbolique (3 page 87)


Oubliés de cette mémoire résistancialiste: 

- juifs et tziganes, victimes et rescapés des camps, déportés (STO…) et soldats défaits et tués en mai 1940, victimes
- impasses face à l'existence


II) Les mémoires de la résistance remises en cause : l’affirmation des mémoires de l’Occupation et du génocide juif et tzigane


Remise en cause: “le syndrome de Vichy” (Henry Rousso, définition page 86)= incapacité des Français à assumer Vichy et son bilan


A) par des oeuvrse d’historien : A partir de 1972, publication et parution de Vichy et les juiis par Robert O Paxton, un historien américain= déportation devient génocide (définition créée en 1944 et utilisée pour le Tribunal de Nuremberg) = RUPTURE


B) Contexte des 1970’s favorable: mouvement de jeunesse contestataire contre l’ordre établi + développement des mass medias (TV) + procès retentissants qui en découlent


C) Par des oeuvres d’autres nature: Le Chagrin et la pitié de Marcel Ophüls et Lucien Lacombe de Louis Malle


= les autres mémoires se laissent entendre


Pour aller plus loin
:Voir et lire Les écrans de l’ombre, Sylvie Lindenberg


Mais victimes et statuts de victimes ignorés dans les discours


Revendications mémorielles se font entendre de la part de groupes minorés ou ignorés (juifs…)


Refus de l’Etat de reconnaître le génocide et responsabilité


Procés d’Eichmann a déjà bougé les lignes mais les procès de Klaus Barbie (1987) et de Papon sont les déclencheurs d'une modification de la position de l'Etat français : 1995 - Jacques Chirac, Président de la République, reconnaît la responsabilité de l’Etat français.


Travail pour le 15 septembre:

Quelle mémoire de Vichy s'impose jusqu'aux années 1970 ? (A page 86, 2 page 87) 

Quelles mémoires de la Seconde Guerre mondiale s'affirment après 1970 et pourquoi ? Quelles œuvres sont responsables d'un changement de compréhension et de lecture des années noires ? Quels impacts ont elles sur la mémoire de Vichy et de l'Occupation ? (Page 91 et 2 page 93)

Par quelles actions se traduisent l'affirmation de la mémoire de Vichy ? (1, 4, 5, 6 page 98-99) ? Pourquoi ce procès peut-il avoir lieu ? (4 et 5 page 99)

Axes et plan à suivre pour produire une réponse rédigée : (Phrase d’introduction et de conclusion exigées)


I) Les mémoires de la Seconde Guerre mondiale en France de 1944 à 1969 : la mémoire de de la Résistance et le résistancialisme occultent pour des raisons politiques, la mémoire de Vichy et de l’Occupation malgré l’affirmation relative de la mémoire de la déportation

II) Les mémoires de la résistance ainsi remises en cause entraînent la libération de la mémoire de l’Occupation et des autres mémoires liées…

III) … obligeant l’Etat à reconnaître et à assumer sous la pression ses responsabilités