Revue de presse
Léah - 16
Léah - 16
Vérification et reprise du travail demandé : Méthodologie de l‘introduction, de la conclusion et de la composition appliquée au traitement de la question des mémoires
Séance 3 - les mémoires de Vichy et de l'Occupation (1994-2015)
Cours dialogué: Les élèves en groupes construisent une grille d’appréciation et de construction de l’introduction, de la conclusion puis du développement (10minutes)
Cours dialogué: Les élèves en groupes construisent une grille d’appréciation et de construction de l’introduction, de la conclusion puis du développement (10minutes)
Introduction - 4 temps - Passé ou présent - JAMAIS de FUTUR
Accroche: Citation d’Olivier Wiewvorka (la mémoire désunie) + explication de la citation et lien avec le sujet + Données statistiques expliquées + Évènement actuel ou passé que l’on explicite + Élément déclencheur du récit historique que l’on fera + Définitions des termes du sujet
Définition des termes du sujet: mémoire - définition + référencer la définition : auteur, ouvrage, contexte
Contexte historique et bornes chronologiques et spatiales du sujet : Le régime de Vichy et la période de l’Occupation avec le choix donné aux Français de collaborer, résister ou d’attendre. Les années noires
Énoncé explicite du sujet
Problématisation avec plan chronologique : mise en questions du sujet, explicitation desd dimensions du sujet
Énoncé du plan : dans un premier temps… / … Ensuite, enfin / trois phrases qui développent le sens principal de vos parties et les grandes idées avec toujours un cadre chronologique
Quelques exemples d'introduction avec plusieurs variétés d’accroches dans l’introduction
Accroche par un évènement d’actualité (commémoration
d’Oradour sur Glane ou de l’Île de Sein par François Hollande en 2014 ou lutte
mémorielle d’un groupe) en veillant bien à répondre aux 5W
Accroche par une mise en contexte chronologique et historique (Où
? Quand ? Combien ? participation du régime de Vichy et modalités de
son activisme face à l’application zélée de la solution finale) du génocide juif, de son ampleur en Europe et en France et du refoulé de la mémoire de Vichy et de la Shoah.
Accroche par une citation extérieure à expliquer tout en rappelant le contexte général
- «Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre». Winston Churchill
- PhilippeJoutard et “l’obsession mémorielle”
-
« la mémoire se définit soit par ce qu’elle rejette (soit parce qu’elle
le juge insignifiant, soit parce qu’elle n’en veut pas), autant que ce
qu’elle retient. Elle se définit aussi par sa capacité de recours au
symbolique et par son aptitude à créer des mythes. »
Joutard, Philippe, Quand les mémoires déstabilisent l’école / dir. Sophie Ernst, INRP, 2008)
Accroche par les définitions des notions principales de la séquence et par une citation
“La
mémoire est la vie, toujours portée par des groupes vivants et à ce
titre en évolution permanente, elle est ouverte à la dialectique du
souvenir et de l’amnésie, inconsciente de ses déformations successives
et vulnérables à toutes les utilisations et manipulations, susceptibles
de longues latences et de soudaines revitalisations.” Ainsi, s’exprimait Pierre Nora, l’auteur des Lieux de mémoire, dans Entre mémoire et Histoire. (définition de la notion de mémoire à partir d’une citation) Quant
à l’Histoire, c’est une reconstruction scientifique, toujours
problématique et incomplète de ce qui n’est plus. Elle travaille donc le
témoignage comme source et réfléchit à l’historicité des mémoires. (définition de la notion d’histoire)
Annonce du sujet avec une transition
Cette opposition entre mémoire et histoire ne va pas sans difficultés (transition vers l’annonce du sujet). En
effet, de 1944 à nos jours, la mémoire du génocide (définition à
placer) et de la Shoah (définition à placer) a évolué en France et au
sein de l’espace public / de l’opinion publique (annonce du sujet). / Dès
lors, il est possible de se demander comment de 1944 à nos jours, ces
mémoires ont évolué et su s’affirmer en France de la fin de la
collaboration à aujourd’hui sous la Vème République (annonce du sujet).
Cours en autonomie: Les élèves répartis en groupes pendant 20-25 minutes répartissent leur travail en fonction des axes donnés, et proposent à terme une réponse organisée avec cette fois, introduction et conclusion rédigée en vue d’une reprise méthodologique destinée à la composition historique.
Quelle
mémoire de Vichy s'impose jusqu'aux années 1970 ? (A page 86, 2 page
87) Quelles mémoires de la Seconde Guerre mondiale s'affirment après
1970 et pourquoi ? Quelles œuvres sont responsables d'un changement de
compréhension et de lecture des années noires ? Quels impacts ont elles
sur la mémoire de Vichy et de l'Occupation ? (Page 91 et 2 page 93)
Par quelles actions se traduisent l'affirmation de la mémoire de Vichy ? (1, 4, 5, 6 page 98-99) ? Pourquoi ce procès peut-il avoir lieu ? (4 et 5 page 99)
Par quelles actions se traduisent l'affirmation de la mémoire de Vichy ? (1, 4, 5, 6 page 98-99) ? Pourquoi ce procès peut-il avoir lieu ? (4 et 5 page 99)
Axes et plan à suivre pour produire une réponse rédigée :
(Phrase d’introduction et de conclusion exigées)
(Phrase d’introduction et de conclusion exigées)
I)
Les mémoires de la Seconde Guerre mondiale en France de 1944 à 1969 :
la mémoire de de la Résistance et le résistancialisme occultent pour des
raisons politiques, la mémoire de Vichy et de l’Occupation malgré
l’affirmation relative de la mémoire de la déportation
II)
Les mémoires de la résistance ainsi remises en cause entraînent la
libération de la mémoire de l’Occupation et des autres mémoires liées…
III) … obligeant l’Etat à reconnaître et à assumer sous la pression ses responsabilités
Cours dialogué : reprise et mutualisation
Introduction
Accroche: Citation d’Olivier Wiewvorka (la mémoire désunie) + explication de la citation et lien avec le sujet
Accroche: Citation d’Olivier Wiewvorka (la mémoire désunie) + explication de la citation et lien avec le sujet
Défintiion des termes du sujet: mémoire
Contexte historique
: Le régime de Vichy et la période de l’Occupation avec le choix donné
aux Français de collaborer, résister ou d’attendre. Les années noires
Bornes chronologiques du sujet
Énoncé du sujet et problématisation avec plan chronologique
Énoncé du plan
I)
Les mémoires de la Seconde Guerre mondiale en France de 1944 à 1969 :
la mémoire de de la Résistance et le résistancialisme occultent pour des
raisons politiques, la mémoire de Vichy et de l’Occupation malgré
l’affirmation relative de la mémoire de la déportation
- raisons politiques de l’occultation par le pouvoir et les résistants: affirmation et domination de la mémoire résistante
- mais mémoire de la déportation s’exprime
- effort d’oubli et d’amnésie volontaire + réunion sur la question avec le Parti Communiste qui participe
- visées politiques et sociales
c’est le “syndrome de Vichy” (H.Rousso)
Transition: avec un changement générationnel et expression des témoins, la situation mémorielle évolue.
II)
Les mémoires de la résistance ainsi remises en cause entraînent la
libération de la mémoire de l’Occupation et des autres mémoires liées…
- Procès d’Eichmann (1961-62) : déclencheur des témoignages et expression progressive de la mémoire
- renouvellement générationnel
- déclin du Gaullisme (1969 et 1970’s)
- participation des médias et notamment le cinéma : Chagrin et Pitié (1971 - documentaire) + Lucien Lacombe (1974 - fiction)
- Travaux universitaires : Robert Paxton
- Affirmation du négationnisme et révisionnisme obligeant à reprise (Shoah et réaction !)
Transition: L'apport d'oeuvres historiques et artistiques modifient le regard porté sur les mémoires de la Seconde guerre mondiale et notamment sur celle de Vichy et de l'Occupation au profit des déportés et des survivants du génocide juif. La mémoire bientôt dominante de la Shoah va s'imposer, non sans être contestée et remise en cause dans les années 1980 (révisionnisme, négationnisme)
III) … obligeant l’Etat à reconnaître et à assumer sous la pression ses responsabilités
- Reconnaissance par Chirac (1995)
- Remise en cause médiatique (Mitterrand)
- Mémoire de la Shoah dominante
- Évolution
des mémoires et affirmation de nouvelles mémoires en complément de la
dominante : Justes (définition à reprendre) et mémoire des tziganes
- Oubli des déportés du STO
- Commémoration
avec reprise et instrumentalisation politique et prolongement par
obligation de la lecture Guy Moquet sous présidence de Nicolas Sarkozy
avec une réactivation de la mémoire résistante. Sous Hollande,
réactivation de la mémoire de la Shoah mais critiques fortes en France
Conclusion:
- reprise de l’argumentation
- reprise de l’argumentation
- réponse à la problématique en reprenant le rôle de l’historien face aux mémoires
- ouverture
sur la multiplication des lois mémorielles et ouverture sur les
critères pour commémorer et rappeler à la mémoire des Français